[interview] Entretien avec un éditeur passionné : Florent Degletagne / Bliss Comics

J’ai eu le privilège de rencontrer le créateur de Bliss comics, une maison que l’on apprécie particulièrement sur Comics have the Power et ce fut un entretien rare avec un passionné. Cette interview a été faite en collaboration avec le site JustFocus. Vous pourrez bientôt retrouver une courte vidéo de cette rencontre sur JustFocus.

Florent Degletagne_©Thomas S.

Tout d’abord peux-tu te présenter ?

Je suis Florent Degletagne, le fondateur de Bliss Comics, un tout jeune éditeur que j’ai tout d’abord créé dans le seul but de publier l’éditeur américain Valiant en France. C’est en septembre 2015 que j’ai eu l’idée et les premiers livres sont nés en avril 2016. Depuis lors je travaille toujours sur les titres Valiant et sur d’autres titres que l’on développe. C’est un univers créé à la fin des années 1980 par Jim Shooter et Bob Layton. Jim Shooter, ancien président de Marvel a fondé Valiant après avoir échoué à racheter Marvel. Cela a très bien marché au début des années 1990 avec plein d’auteurs très connus à l’époque mais la crise des comics au milieu des années 90 a eu raison de Valiant qui a été racheté par Acclaim puis a fait faillite. En France, Valiant était publié par Panini pendant deux ans jusqu’en septembre 2015.

Avant, tu étais déjà dans le monde de l’édition ?

Non, non pas du tout. J’étais d’abord assistant de production puis tourneur chez Ruq prod, la boîte de production de Laurent Ruquier, une petite boîte avec une ambiance très familiale.

Tu suivais déjà Valiant chez Panini ?

A l’époque j’étais chroniqueur sur le podcast Comixity. Je lisais beaucoup en anglais, en single. L’univers Valiant j’adorais et j’avais des doutes sur comment Panini défendait les bouquins.

Tu trouvais que Panini ne mettait pas assez en avant Valiant par rapport à Marvel ?

A l’époque où ils ont signé ça, c’était peu de temps après qu’ils aient perdu DC. Ils étaient à la recherche de licences. On ne peut pas trop leur en vouloir quand on a Marvel et qu’au même moment, Disney rachète Lucasfilms et donc les comics Star Wars. Dans leur catalogue, Valiant passait comme un sous-univers super-héroïque qui intéressait surtout une frange d’ultra passionnés de super-héros qui ont déjà tous les Marvel et veulent tester un truc vaguement sur le côté.

C’était dans un format souple qui n’était plus adapté au marché, depuis l’explosion d’Urban comics, le format cartonné est devenu le standard, Walking Dead étant l’exception qui confirme la règle. Panini faisait ce qu’il pouvait avec déjà les nombreux titres de Marvel qu’ils doivent sortir.

A la fin de l’année 2015, j’étais à la croisée des chemins, j’allais devenir parent et avec ma femme on voulait quitter Paris. A la base je pensais pouvoir continuer en télétravail mais finalement cela n’a pas pu se faire. J’ai appris que Panini lâchait la licence en réponse à une commentaire sur Facebook. C’était peu avant la sortie du tome deux de Rai. Ils venaient de sortir un tome deux d’une série qu’ils savaient qu’ils n’allaient pas finir. C’était assez dur. Je me dis : « Ah tiens pourquoi pas ? » Deux jours après j’ai écrit un mail à Valiant pour leur dire : « C’est triste. J’aime beaucoup cet univers. Je trouve qu’il mérite de sortir en France. J’ai 2-3 idées. Est-ce qu’on peut en parler ? »

As-tu été surpris d’un contact aussi direct avec Valiant ?

L’équipe de Valiant avait déjà l’expérience de l’Espagne et de l’Italie. Panini France était le dernier des trois à avoir gardé Valiant dans le catalogue. Ils ont vu que chez un gros éditeur comme Panini ça ne prenait pas.

Quand tu as une licence où même Panini échoue à la défendre, elle est un peu six pieds sous terre. Les éditeurs de Valiant se sont dit : « Il n’y a personne en France et il a des idées ». Ils ont été patients ils ont attendu que je lance ma boîte, ils ont été vraiment cool.

Quelle était ta vision au départ ?

valiant_1Pendant un mois et demi, je n’en dormais pas et je bougeais les plans de publications dans tous les sens pour voir quelle était la meilleure solution. J’avais envisagé au départ de reprendre la suite de Panini en gardant le format ou juste en faisant des grosses intégrales qui finissent les séries. Mais certaines séries n’étaient plus disponibles. Quand Panini a rompu le contrat, ils avaient prévu de tout pilonner. Il fallait donc faire table rase du passé. C’était un peu dur pour certains lecteurs mais il fallait le faire. De plus, je ne voulais pas rester accroché à un format que je n’ai pas décidé.

J’ai décidé de reprendre en cartonné avec une belle fabrication comme Delcourt. J’ai opté pour un point d’entrée : la série The Valiant.  The Valiant était sorti milieu 2015 aux États-Unis. A peu près un an plus tard, je peux le sortir. C’est en un tome avec un début, une fin et des présentations de plein de personnages. Si cela plait aux lecteurs, ils peuvent acheter plein d’autres titres. Et si cela ne leur plait pas, ils ne se sont pas engagés dans une longue série. En plus c’est une super équipe avec Matt Kindt, Jeff Lemire et Paolo Rivera.

Après on a déroulé le catalogue avec tous les titres qui ont enchaîné ensuite : Ninjak, Bloodshot Reborn, Divinity en se disant que, si cela fonctionne, on reviendrait sur le catalogue des premières séries de Panini sous forme d’intégrale. Je n’avais au départ aucune attente sur le succès de Bliss.

Comme la réception a été bonne sur la première vague de titre, j’ai décidé de lancer les premières intégrales Rai, Archer et Armstrong à noël 2016. Cela a été un super succès. Archer & Armstrong à noël était déjà en rupture chez le distributeur et six mois plus tard il n’y en avait plus du tout. C’est pour cela que je le réimprime enfin à la fin de l’année. Réimprimer des intégrales de 900 pages c’est dur mais c’est un bon signe de le faire. Cela a été un super test et cela m’a donné confiance pour sortir à un rythme plus régulier.

Tu fais deux sorties par mois en ce moment ?

Oui à part sur des gros mois où j’avais 3 titres.

Est-ce que cela correspond à l’intégralité de ce qui est publié aux États-Unis ou est-ce que tu fais un choix ?

Je fais un choix éditorial mais tout va sortir car la qualité elle est bonne. Il y a quelques titres anciens qui sont toujours de côté : Doctor Mirage, Dead drop… Je reviens par petites touches sur des titres un peu anciens mais tout va sortir à un moment ou un autre. J’ai globalement entre six mois et un an de décalage.

Aux États-Unis Valiant a changé car celui qui avait refondé Valiant a vendu l’entreprise ?

Pour Bliss, j’ai toujours les mêmes interlocuteurs. Ça n’a pas changé. J’ai signé jusqu’en 2022 mais il y a eu des changements aux Etats-Unis. Dinesh Shamdasani et un autre associé ont fondé Valiant Entertainment en 2012. Après avoir racheté la propriété intellectuelle de Valiant comics, ils ont rebooté un tout nouvel univers mais, depuis la création en 1990, une seule personne du staff est restée : Fred Pierce, le publisher.

DMG une boite américano-chinoise de production qui met ses billes dans l’entertainment, les jeux vidéo, des films… avait déjà racheté la majorité des parts mais ils ne s’investissaient pas vraiment dans les projets. Ils avaient envie de reprendre la main et donc il y a eu une vague de départs. Dinesh a été forcé à la démission, peut-être que les projets d’adaptation au cinéma ou à la télé n’avançaient pas assez. Warren Simons, l’éditeur en chef depuis 2012 est parti sans claquer la porte. Il est resté plusieurs mois pour former de nouveaux éditeurs. Le nouveau staff est très confiant et apporte du sang neuf : les nouveaux éditeurs ont d’autres idées de séries ; ils ont annoncé une nouvelle vague de titres avec des jeunes auteurs qui sont très prometteurs.

Valiant est en train d’adapter deux des séries au cinéma, c’est cela ?

Il y aura 2 films : Bloodshot et Harbinger. Le premier qui sortira c’est Bloodshot. Les deux sont scénarisés par Eric Heisserer qui est le scénariste de la mini-série Secret Weapons et au cinéma de Premier contact, nommé aux Oscar l’année dernière. Bloodshot sera joué par Vin Diesel. Ils commencent à tourner cet été en juillet pour une sortie courant 2019. Ils lancent aussi la production d’Harbinger. Le projet c’est de finir sur Harbinger War qui serait le crossover des deux.

Il y a des projets de série : Archer et Armstrong, Quantum et Woody, produit par les frères Russo… Il y a pas mal de scripts avec des gros noms mais c’est toujours pareil avec le cinéma ça sortira peut-être dans 3 ans ou dans 15 ans…

Est-ce que tu penses que le fait qu’il y ait désormais des super-héros au cinéma a complètement changé l’industrie en France ?

Dire qu’il y a une explosion du marché grâce aux films, ce n’est pas vrai. Il y a un phénomène, c’est Walking Dead. Ça dépasse de très loin tout le reste, même Batman. Walking Dead marchait déjà très bien avant la série et avec la série a complètement explosé. C’est la plus grosse vente comics en France si on ne compte pas les Simpson.

On voit un effet ponctuellement : quand Logan est sorti, Panini a ressorti des trucs mais cela reste très anecdotique. Deadpool a vraiment explosé, le personnage est super populaire. Il y a eu Harley Quinn avec Suicide Squad malgré la qualité relative du film. Les gens ont un peu plus conscience qu’il y a des comics mais il y a toujours un mur. Faire lire les gens c’est compliqué.

Le marché a été porté par l’explosion d’Urban qui a repris DC qui a revivifié le marché. Delcourt sortait déjà des titres indépendants mais Urban en a pris beaucoup comme Saga avec une politique d’auteur maline. Dans son sillage d’autres éditeurs, ce sont lancés et le marché a grossit par l’offre. Aujourd’hui, il y a beaucoup de titres indé qui ne seraient jamais sortis en France avant. Les lecteurs ont le choix mais il faut que la demande suive. Pour le moment on n’a pas vraiment de phénomène.

Ça vend plus mais il n’y a pas une explosion ?

Ça ne vend pas forcément plus parce qu’il y a tellement d’offres que cela vend même moins. Il y a tellement de choix que le lecteur ne sait pas où aller. Le point fort de Valiant c’est un univers cohérent, accessible qui fait que les gens rentrent dans l’univers.

ninjak-tome-1Valiant fait des séries assez limitées de quatre épisodes. Que penses-tu de ce choix ?

J’aime bien les séries longues en tant que lecteur mais en tant qu’éditeur c’est très compliqué. La série la plus longue que j’ai sorti c’est Ninjak avec cinq tomes et encore, dans le dernier tome, j’ai rassemblé deux volumes américains car les longues séries c’est très compliqué de les vendre. Les libraires, pour le tome deux, regardent ce qu’ils ont vendu du tome un moins X copies. En regardant les chiffres de vente du premier tome, on peut presque dérouler ce que va vendre le tome cinq sauf si ton titre vraiment arrive à s’installer dans le fond de ton catalogue. C’est pour cela que dès le début j’ai rassemblé des séries Valiant en petite intégrale de 300 pages comme Ivar Timewalker ou Rai.

Est-ce que tu penses que cela ne correspond pas justement à la logique franco-belge et c’est aussi un moyen de toucher plus de gens qui se disent : « pas besoin d’acheter le tome 40 » ?

Des néophytes en festival ont souvent peur. Je leur dis que la série est complète en 4 tomes mais sinon il y a plein d’autres récits complets qui permettent de rentrer dans l’univers, de découvrir un personnage. Je ne sais pas si c’est la logique franco-belge, c’est une contrainte du marché. Si les éditeurs pouvaient faire plein de séries en vingt tomes, ils le feraient mais le marché est déjà tellement pléthorique. Si j’avais tout sorti de manière fragmentée, en tomes seuls de 120 pages, j’en serais à 80 ou 90 titres et on ne peut pas sortir cinquante titres par an. Déjà 20-23 par an, c’est beaucoup pour un petit éditeur.

Du point de vue artistique, quels sont selon toi les points forts de Valiant ? Ce qui m’a beaucoup plu dans Valiant c’est la profondeur dans les titres. Si on prend Bloodshot, je pensais que ce serait un Punisher façon Valiant. J’ai été très surpris de voir tout ce qu’il y avait derrière.

Harbinger_1Cela peut -être un argument de vente. « Voilà c’est un Punisher/Wolverine » sauf que la série dépasse le concept. Certains personnages sont des archétypes des super-héros. Harbinger c’est un peu les X-Men de Valiant mais c’est bien plus que ça. Le scénariste pousse la métaphore sociale et va beaucoup plus loin dans ses sujets sur l’adolescence, l’addiction, le consentement, sur plein de sujets qui, aujourd’hui, sont complètement absents d’un comics X-Men alors que c’était au cœur du titre des années le début, pendant la période Claremont dans les années 1980.

Les auteurs peuvent dire quasiment ce qu’ils veulent et faire des boulots très personnels comme s’ils étaient sur un titre indépendant alors que c’est un boulot de commande. Fred van Lente dit très bien dans sa préface dans l’intégrale Archer & Armstrong : ce qui est parti comme un boulot de commande où il fallait réinventer une vieille série, est devenue sa série la plus personnelle où il a mis le plus du sien.

Ce que je trouve formidable chez Archer & Armstrong c’est l’aspect ironique sur la théorie du complot. On est en plein dedans avec Trump. Van Lente se moque sans arrêt dès les premières pages avec le parc d’attraction créationniste et ça ne s’arrête pas

divinity_1C’est toujours un humour super intelligent. Le titre est sorti en 2012 et est encore pertinent des années plus tard. Harbinger parle d’adolescence comme très très peu de comics parce que, derrière, il y a un auteur engagé. Des auteurs ont fondé le nouvel univers Valiant avec Harbinger, Archer & Armstrong et Bloodshot Reborn. Ils avaient vraiment les mains libres.

En termes de dessins, ils ont aussi de très bons auteurs qui souvent n’étaient pas assez exploités chez Marvel ou DC car ils étaient considérés comme trop lents et n’ont donc pas produit grand chose. On sent artistiquement que les auteurs s’éclatent. Trevor Hairsine a explosé au milieu des années 2000 chez Marvel avec Brubaker mais se faisait chier chez Marvel. Depuis qu’il est chez Valiant il s’éclate. Si tu lis Divinity puis bientôt Eternity en octobre, c’est absolument magnifique.

J’ai eu l’impression d’une montée en puissance au niveau des dessins. Au début X-O Manowar par exemple, je n’étais pas convaincu alors que la dernière série qui vient de sortir est splendide.

La dernière série X-O Manowar c’est vraiment une énorme claque. Pourtant X-O Manowar au début c’était Cary Nord mais pas le plus en forme. On voit qu’au début, ils ont fait avec les auteurs qui étaient disponibles. Ils ont pu ensuite recruter d’autres gens comme Clayton Crain. Rai lui correspond et ça se voit qu’il s’éclate. Son talent est décuplé sur un titre comme ça.

Au niveau de l’édition, Bliss ne fait pas seulement une traduction. Dans chacun livre que tu édites, tu inclus des bonus qui peuvent presque retracer l’ensemble de la création artistique de l’œuvre.

Valiant fait beaucoup de couvertures variantes. Aux États-Unis, le public aime bien ces gimmicks typiques des comics. Ils font aussi des singles différents dans lesquels il y a parfois des pages de process, des interviews. Le staff éditorial qui commente, ça c’est sympa. Cela permet de voir les coulisses. Ils ont vraiment tous ces bonus éditoriaux qu’ils exploitent très rarement dans leurs éditions reliées. Sur X-O Manowar ou Secret Weapons il y a des super interviews. En salon, quand des familles voient des planches originales, ils sont surpris « oh c’est vous qui faites ça ? et après il y a un coloriste etc. » Les lecteurs ne savent pas toujours comment est fait un comics.

Si tu avais des comics de Bliss à mettre en avant ce serait quoi ?

Florent Degletagne_2©Thomas S.

Mon prochain gros coup de cœur, c’est un titre que je n’ai pas encore annoncé. C’est un peu une exclu : Urgence niveau 3 (Living Level 3) avec un épisode sur l’Irak, un sur le Soudan du Sud et un troisième en préparation. C’est un titre en dehors de Valiant qui sort en octobre. Il a été créé pour le programme alimentaire mondial, la plus grosse ONG du monde dépendant de l’ONU. Joshua Dysart qui a fait Harbinger chez Valiant est le scénariste. C’est un auteur très engagé et un des meilleurs scénaristes de comics de ces quinze dernières années. C’est dessiné par Alberto Ponticelli avec qui il a déjà travaillé sur Le soldat inconnu et Pat Masioni, un dessinateur congolais qui vit à Paris et qui a dessiné Rwanda 1994, Sorti uniquement en ligne et en anglais, cette BD est passée un peu inaperçue à l’époque.

C’est une série bouleversante. Elle raconte le quotidien des populations et du personnel du Programme alimentaire mondial dans des zones où il y a le plus haut niveau d’urgence dans la classification de l’ONU. C’est un bouquin qui est fascinant en partant du point de vue des populations. Les auteurs ont fait le voyage avec le programme alimentaire sur place pendant plusieurs mois. Ils ont interviewé des gens pour faire des pubs pour lever des fonds auprès des pays.

Ça sortira en grand format. C’est la première fois que sortira une version papier dans le monde. C’est un honneur immense et un projet qui me tient très à cœur. C’est mon deuxième projet hors Valiant après Love is love l’année dernière. Ce ne sera pas le dernier projet hors Valiant.

Est-ce que tu cherches à signer d’autres licences ou c’est au coup par coup en fonction des contacts que tu as avec les artistes de Valiant ?

C’est vraiment projet par projet car Valiant monopolise l’immense majorité du catalogue. Il faut tenir le rythme. Il y a d’autres projets pour 2019. Je compte sortir au moins un ou deux projets par an hors Valiant.

Est-ce que tu continues à lire des comics ? Est-ce que ton regard a changé depuis que tu es devenu éditeur ?

Non je lis toujours beaucoup. J’ai un peu moins de temps alors ma pile de lecture augmente. Presque chaque semaine, je vais récupérer ma V.O. Faut toujours continuer à lire, c’est très important de rester au contact. J’aime bien regarder avec un œil d’éditeur, avoir un œil un peu critique sur les séries que je lis.

Des prochaines sorties attendues ou après l’été ?

Ces temps-ci, on a deux sorties :

  • Rapture un petit crossover d’heroic fantasy et très accessible avec Shadowman, et Ninjak.
  • War Mother, un récit complet, facilement accessible. C’est un titre futuriste avec un personnage féminin vraiment intéressant.

Bloodshot_Salvation_1On fait une petite pause cette été et on revient fin août. La grosse sortie de la rentrée c’est Bloodshot Salvation, le nouveau titre de Jeff Lemire, nommé aux Eisner Awards comme meilleur scénariste, qui prend la suite de Bloodshot Reborn. C’est un titre super puissant qui arrive à se démarquer de Bloodshot Reborn avec une équipe créative de malade : Lewis LaRosa, Mico Suayan… On prépare peut-être une surprise, une édition spéciale pour ce titre pour mettre en valeur ces deux artistes. On va voir ce que ça fait quand une machine à tuer infusée de nanotechnologie a un enfant. Ce peut induire quelques petits risques de santé pour l’enfant.

On a un récit complet sur Faith car sa série régulière s’est terminée en mars. On a un nouveau récit complet accessible, bien fun avec des voyages dans le temps : Faith et la Future force.

La suite de Britannia, récit vraiment très cool, bien gore et bien barré. Cela se passe dans la Rome antique complètement détaché de l’univers Valiant. C’est un peu X-Files dans l’empire romain.

On a un éventail de titres assez large avec un mélange de nouvelles séries assez courtes et de récits complets accessibles :

Eternity, une suite à Divinity de Matt Kindt, nominé aux Eisner Awards

– la suite d’X-O Manowar également par Matt Kindt

– Urgence niveau 3 en octobre

Sur la fin d’année, Pour Noël, on pourra s’offrir des intégrales avec une réimpression d’Archer & Armstrong en octobre et en novembre le tome 1 de Rai et l’intégrale Harbinger.

Un grand merci à Florent pour nous avoir consacré un peu de temps !

Thomas S.

3 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Xapur dit :

    Merci pour l’interview. Ayant commencé Valiant à l’époque Panini, j’avais été déçu de les voir laisser tomber subitement. Heureusement Bliss a repris et fait de belles choses, donc longue vie à eux !

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