[Evénement] Bilan du TGS novembre 2016

Comics have the Power a connu quelques déconvenues qui ont empêché l’équipe d’être présente mais nous avions tout de même un émissaire dans la place, un certain Loyk Loyk que tous les habitués du TGS connaissent bien !

C’est donc le compte-rendu de Loyk que nous vous proposons dans ce billet spécial TGS, un grand merci à lui de s’être prêté au jeu.

Les 26 et 27 novembre derniers, se tenait au parc des expositions de Toulouse la dixième édition du Toulouse Game Show.

tgs_8Le TGS était encore pour moi un moment très attendu : non seulement nous avions une fois encore un plateau d’artistes digne des plus grands salons, et en ce sens déjà le TGS devient un rendez-vous incontournable, jugez plutôt : David Lafuente, Stéphanie Hans, Trevor Hairsine, Barry Kitson, Bengal, Don Rosa, Olivier Vatine, Dominique Bertail, Isabelle Rabarot, Pèrè Perez, Ramon F. Bachs, Paul Renaud, Alberto Varanda, Thierry Mornet et Kevin Nowlan (himself !)

Mais c’est aussi l’occasion de croiser les amis et aficionados de ce genre de convention.  Malheureusement si je viens m’épancher sur le papier aujourd’hui, c’est que nous n’avons pas eu l’occasion de croiser Sonia cette fois-ci et qu’elle m’a demandé de lui un faire un petit compte rendu …

C’était donc le dixième anniversaire du TGS, 10 ans déjà, et, comparé à la plupart des salons qui se déroulent tous les ans, nous aurions presque pu fêter les 20 ans puisque nous avons la chance d’avoir 2 sessions par an. Oui 2 sessions, autant vous dire qu’en terme d’organisation ça ne laisse pas de place à l’approximation, et l’organisation du TGS, je peux vous dire qu’elle fonctionne du feu de dieu !!

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas cette manifestation, c’est un salon qui comme son nom l’indique est centré autour des jeux vidéo et par extension à la culture japonisante de ce milieu. Depuis quelques années, la culture Comics s’est fait une très belle place sous la bannière très originale 😉 du TGS Comics !

tgs_3Cette année encore, Paul Renaud et Katchoo Scarlettinred (The Lesbian Geek) ont mis les petits plats dans les grands pour nous concocter un week-end inoubliable. Ce que j’aime tout particulièrement sur ce salon, c’est le sentiment d’être un privilégié. Je m’explique, la grande majorité des visiteurs viennent se divertir autour des animations « étymologiques » du Toulouse GAME Show, et les bandes dessinées américaines ne sont pas forcément leur attrait principal… Et le gros avantage par conséquent c’est que nous ne sommes pas obligés de faire 2 heures de queue pour rencontrer notre artiste fétiche, et même que l’artiste en question a les moyens, s’il le souhaite, de passer un peu de temps avec vous, et ce privilège, pour moi, il est précieux (même si je ne suis pas très bavard devant ces grands noms de façon générale, plutôt la timidité d’un grand gosse !!)

Alors quand je vous dis ça, je sais aussi que ce n’est pas vrai pour tous les artistes, et cette année, il faut dire que Kevin Nowlan n’était pas du tout dans cette configuration là ; c’est très simple, je n’ai pas pu l’approcher ! Bon, évidemment, la renommée de M. Nowlan n’est plus à faire, il nous fait rêver depuis toujours, il a travaillé avec les plus grands (Mike Mignola pour ne citer que lui … et ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés … !) il était donc logique qu’il soit prisé des visiteurs et  je ne crois pas dire de bêtise en disant qu’il aura fallu pas moins de 5 heures à certains pour le voir…

tgs_5Pour en revenir au TGS, c’est aussi une occasion pour moi de faire une sortie en famille et c’est samedi que je me suis rendu au parc des expositions avec ma femme et mes enfants, les garçons adorent ça, et on peut les comprendre. A quel autre moment de l’année peut-on croiser une Delorean futuriste, K2000 (bon là pour le coup ils n’en avaient jamais entendu parler !!), la porte des étoiles, la R2-D2 family… A quel autre moment de l’année est-on sollicité à chaque coin de stand sur 10 000 m2 (j’exagère un peu…) par des « papa, on peut acheter … » ou des « papa regarde c’est pas cher on peut le prendre ?? » ou encore des « wow je le veux !!! »..?! Alors je vous vois venir, NON, mes enfants ne sont pas mal éduqués (osez me dire le contraire !!) et ils savent dire « s’il te plait » et « merci », mais quand on ne s’entend pas parler ou que nous sommes submergés par la foule, nous faisons tous pareil me semble-t-il dans ces moments-là, on va droit à l’essentiel !! Trêve de plaisanterie, c’est un moment qu’Alex (mon fils !) attendait aussi pour pourvoir rencontrer Tony Valente, auteur de Radiant, sur le stand d’Ankama. Quelle gentillesse et quelle générosité ce Tony, nous étions vraiment ravis de pouvoir discuter un peu avec lui, Alex était impressionné, mais qui ne le serait pas à sa place !

C’est un suivant que je suis allé sur le grand stand du TGS Comics, la matinée touchait à sa fin, juste le temps de voir Paul Renaud, Thierry Mornet et Stéphanie Hans… la foule a eu raison de nous, nous avons quitté le salon vers 15 heures exténués !!

Je ne vous cacherai pas que je préfère l’ambiance du TGS Springbreak  du mois d’avril. Sans être agoraphobe, mon âge avancé (je te vois rire toi au fond !!) me rend allergique aux bousculades ou autres agressions auditives, et le samedi au parc des expositions c’est trop pour moi !

tgs_6De retour dimanche matin en solo, je comptais bien profiter d’une journée moins chargée, j’ai vite compris que Kevin Nowlan ne passerait pas par moi quand j’ai retrouvé mes amis de l’association  « A l’ombre des Bulles » en bonne position dans la file, mais toujours dedans depuis la veille !! Pas grave, ça laisse du temps pour discuter un peu de l’association avec eux, et de profiter des autres artistes. Un petit bonjour et une dédicace de Thierry (encore oui, mais quand on aime … et un peu de bienveillance et de gentillesse ça ne se refuse pas de bon matin !!), avant d’aller flâner devant l’étalage de nos amis éditeurs  de Bliss Comics et de voir Trevor Hairsine. En suivant, j’ai fait un petit arrêt chez Ramon F. Bachs le temps de lui demander un Joker dont je suis particulièrement fier !

Tiens, ça me permet de vous parler de l’accessibilité des artistes, même si la plupart des pré-commissions n’étaient pas vraiment abordables (pour moi en tout cas)  mais à la hauteur des artistes (faut pas s’attendre à autre chose dans ces cas-là), la bonne nouvelle étaient les tarifs sur place,  pour le coup très accessibles, de la plupart des dessinateurs présents, à partir de 20€ pour un crayonné  ou d’une quarantaine d’euros pour un dessin encré, sans oublier Paul Renaud qui comme à son habitude faisait des headsketchs gratuits.

En partant le samedi, j’avais eu l’occasion de ma procurer deux blank covers d’Infinity 8, il était temps de m’approcher timidement des grands Vatine, Bertail et Rabarot ! Wow ! Wow ! Wow ! Tout aussi impressionnants qu’adorables, j’ai pu les voir travailler sur mes acquisitions de la veille ; un vrai moment de bonheur ; vous savez, ce sentiment à la lecture d’un bon bouquin où on se sent bien, comme enveloppé par un moment de grâce, j’ai senti ça en lisant Infinity 8. On se pose souvent la question de ce qui fait qu’un bouquin est réussi, dans ce cas précis j’ai compris. Ils se sont amusés en le réalisant, ils ont mis en œuvre leur complicité et leur bonne humeur, et j’ai eu la chance de ressentir ça devant eux, en les regardant travailler et en étant témoin de leur complicité ; c’était un super moment et, pardon, mais putain qu’elles sont canons mes covers  !!!

tgs_4La journée allait se terminer pour moi, le temps de prendre un print à Bengal -et récupérer la commission de Sonia, une Phoenix, ce qui n’étonnera personne – de mettre mes doigts dans les pièges que sont les longbox de Noël Gourvennec (il est impossible de ressortir la main sans un trésor, la pêche est fructueuse à chaque fois !) et de faire un dernier brin de causette à Katchoo (un brin, elle est très occupée cette jeune fille !!).

Pour conclure, le gros point fort de ce rendez-vous c’est ce qu’arrive à faire l’équipe du TGS Comics, faire en sorte que les artistes se sentent bien, et ça, en tant que visiteur on le ressent à chaque fois ; ils sont bichonnés, entourés et accompagnés de telle sorte qu’ils sont dans de très bonnes conditions pour, à leur tour, n’avoir à l’esprit que le plaisir de de passer un bon moment.

Un regret ou deux, ne pas avoir pu passer de temps avec Sonia (et je n’étais pas le seul !) et ne pas avoir pu croiser le regard de Kevin Nowlan, mais pour ça il aurait fallu annihiler les porteurs de valises et autres chasseurs d’autographes en série ! (note à moi-même : pourquoi ne pas venir armé à la prochaine session ??!)

Loyk

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